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Les  textes de ce numéro dédié aux pratiques visuelles décoloniales ont été écrits par des artistes, artistes chercheurs et historiens d’art.

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Les deux premiers textes sont le fait de deux binômes d’artistes chercheurs  :
Le premier duo, Bruno Pédurand et Géraldine Constant, nous invite à penser l’art aux Antilles françaises comme étant habité de résistance et de possibles signes avant-coureurs d’une émancipation.
À travers l’exploration de leur couple, le second binôme, composé d’Annabel Gueredrat et de Henri Tauliaut, nous transporte dans la performance The Rise of the Titans. L’objectif de cette représentation est de susciter le réveil d’une conscience collective.

Les deux suivants sont ceux d’artistes.
Farzaneh Rezaei interroge la violence institutionnelle sur son modèle à travers la symbolique de la grenade tandis que François Piquet interroge les logiques de pouvoir liées à la charge historique de son corps blanc. Ils nous présentent leurs pratiques sous l’angle de la pression du modèle dominant dans deux contextes différents.

 

Michaëlle Sergile/2018, Under The Skin/ vidéo

Les derniers textes répondent aux questions posées à travers la perspective des historiens d’art.
Sophie Ravion D’ingianni nous entraîne dans la mondialité de Glissant comme contre-récit de la modernité.
Catherine Kirchner-Blanchard et Frédéric Le François jettent quant à eux un regard sur les postures décoloniales des artistes qui ne se placent ni en compétition ni dans une comparaison avec les grands modèles de l’histoire de l’art occidental.

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Remerciements du groupe de recherche Minoritart 

Eddy Firmin, Catherine Cosaque, Fred Laforge,  Géraldine Entiope et Sarah Tchou remercient les artistes, artistes-chercheurs et historiens d’art, d’avoir répondu à ce premier appel à contribution de textes autour des pratiques visuelles décoloniales.